Les services publics et au public ont fortement évolué sous l’effet de choix politiques et de mutations technologiques. La population, attachée aux services publics, attend des améliorations en termes d’accessibilité et de qualité des services rendus. La réduction de la présence physique de certains services publics, en particulier dans des territoires ruraux, urbains et ultra-marins est regrettée. La révolution numérique a modifié les modalités de travail au sein du secteur public et la relation avec les usagères et usagers, permettant de profondes améliorations. Le confinement, lié à la crise de la Covid-19, a mis en lumière les apports essentiels et les limites du numérique. Des disparités d’accès au numérique à Très Haut Débit persistent entre territoires et la part des Français qui sont peu à l’aise avec ces technologies est importante, avec en particulier un nombre très élevé d’illectronistes. Il est apparu également que le recul de la présence humaine dans certains services publics ne peut pas être compensé par le numérique. Les services publics et au public doivent tirer le meilleur parti du numérique, qui reste un moyen et non une fin. L’avis identifie les défis à relever pour réussir la transformation numérique des services publics, là où elle est possible et souhaitable, et fait pour y parvenir un ensemble de préconisations.

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