[BureauVert] est une initiative lancée par le réseau Profs en transition dont l’objectif est de réduire l’impact écologique de nos espaces et usages bureautiques, dans l’univers scolaire évidemment, mais aussi bien au-delà !

Partie I : État des lieux et pistes de réflexion

Aux balbutiements du numérique et d’internet, la promesse d’un monde nouveau où la technologie érigée en remède miracle aux problèmes de notre monde moderne fut naïvement brandie, bien que probablement avec une foi authentique et sincère. Aujourd’hui avec 20 ans de recul, nous savons que le remède n’est pas – seulement – en dehors de nous, par le truchement d’une technologie la plus avancée soit-elle ; le remède est en réalité aussi définitivement en nous. Et si l’avancée technologique est notre alliée, il est désormais certain aussi que nos ressources sont limitées ; nous y sommes cruellement confrontés.

Plus que jamais, changer nos habitudes, revoir notre consommation et adopter des comportements plus éco-responsables est aussi vrai pour les ressources tangibles que pour celles d’apparence moins tangible. Dans cette première partie de l’article, nous avons dressé un bilan de la réalité du numérique avec la mesure de nos propres pratiques dans le monde enseignant (grâce à un sondage simplifié mais que nous espérons représentatif et que chacun pourra confronter à sa propre réalité). Cette démarche d’analyse de nos besoins, combinée à la déstructuration de certaines idées reçues qui nous informent mal sur la réalité des impacts écologiques de certains comportements, est une démarche indispensable à un meilleur ciblage de nos efforts. Comme promis, nous reviendrons très prochainement avec une deuxième partie pour aborder les solutions concrètes pour transformer nos habitudes et les inscrire dans une véritable transition vers la sobriété numérique.

Profs en Transition étant également engagé dans une démarche solidaire, nous avons aussi à cœur des questions de responsabilité quant aux droits humains, droit du travail, impacts sur la santé, impacts sur l’économie locale, etc. que génèrent les tensions sur les matières premières qui soutiennent la croissance du numérique et qui proviennent de l’autre bout du monde ; ou bien encore celles de pollution engendrée à l’autre bout de la planète par les équipements en fin de vie dont on ne sait plus quoi faire en Europe et dans le monde occidental plus généralement.

Nous vous invitons à la lecture de cette première partie de l’article, à vous en imprégner, venir la commenter sur notre page Facebook ou ici même sur le blog, l’enrichir de vos échanges entre pairs et créer une dynamique positive dont vous êtes chacun nos piliers pour une véritable Transition.

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